Episodes
Thursday Aug 26, 2021
Episode 31 : Travailler dans une librairie coopérative (Etape 7, Tour de France)
Thursday Aug 26, 2021
Thursday Aug 26, 2021
Dans cet épisode, Dlivrable fait escale à Montpellier, à la Cavale.
Cette jeune librairie fonctionne sur un modèle coopératif. C’est donc une organisation collective, les coopérateurs ne sont pas tous libraires, les décisions sont prises en comités thématiques. La Cavale c’est aussi un projet solidaire et une volonté de développer une activité hors les murs avec un vélo cargo – la Cavalcade.
Qu’est-ce que ça implique d’être libraire sous modèle coopératif ? Comment chacun trouve sa place ? Où se situe celle du libraire et quels sont les engagements phares de la Cavale à Montpellier ?
Thursday Aug 19, 2021
Episode 30 : Etre libraire à Marseille (Etape 6, Tour de France)
Thursday Aug 19, 2021
Thursday Aug 19, 2021
Difficile d'évoquer les librairies à Marseille sans s'interroger sur le territoire contrasté de la cité phocéenne. Une ville complexe. Capitale européenne de la culture en 2013, centre-ville atypique pour la France, 2e ville française en nombre d’habitants sur un territoire deux fois plus étendu que Paris. "Marseille, cette ville, on l'adore ou on la déteste".
Maupetit est la plus importante et la plus ancienne librairie de Marseille. Elle a d’ailleurs fêté ses 100 ans en 2019. Depuis 1998, elle bénéficie de l’appui d’Actes Sud.
Comment cette librairie s’ancre-t-elle dans son territoire ? Qu’est-ce que signifie être libraire indépendant à Marseille aujourd’hui ? Damien Bouticourt, directeur de la librairie, nous répond dans l’épisode 30 du podcast Dlivrable.
Thursday Aug 12, 2021
Episode 29 : Etre libraire salarié(e) à Paris (Etape 5, Tour de France)
Thursday Aug 12, 2021
Thursday Aug 12, 2021
Pour sa cinquième étape du tour de France des libraires indépendantes, Dlivrable fait étape à l'arbre à lettres.
L’arbre à lettres c’est, historiquement, le nom de plusieurs librairies parisiennes.
Aujourd’hui, il en reste une, faubourg Saint Antoine, dans le 12e.
Élodie Marillier m’y reçoit de bon matin, alors que la librairie a déjà ouvert ses portes.
Élodie est salariée de l'arbre à lettres depuis de nombreuses années mais elle n’avait pas vocation à être librairie au début. Et puis, depuis qu’elle travaille à l’arbre à lettres, elle a connu des évolutions importantes.
Elle revient aujourd’hui sur ces changements.
D’abord, être libraire indépendant sous pavillon d’éditeur, est-ce possible ? La réponse est un grand oui, elle vous explique pourquoi. Élodie vous présente aussi le fonctionnement de l’équipe, et ce que la crise sanitaire a pu apporter à la réflexion sur la production éditoriale.
Enfin, si vous aimez Frank Conroy ou Gabriel Garcia Marquez, écoutez l’épisode jusqu’au bout, Élodie nous partage un coup de cœur qui devrait vous plaire.
Thursday Aug 05, 2021
Episode 28 : Reprendre une librairie à Compiègne (Etape 4, Tour de France)
Thursday Aug 05, 2021
Thursday Aug 05, 2021
Connaissez-vous la dictée de Mérimée ? C’est certainement l’une des plus célèbres de l’Histoire de France. Au château de Compiègne, la cour du Second Empire se divertissait parfois avec des séances de dictée. En 1857, Prosper Mérimée en proposa une qui fit date. Eugénie commit soixante-deux fautes et Napoléon III soixante-quinze !
C’est d’ailleurs pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Mérimée que Bernard Pivot a créé en 2003 « la dictée de Compiègne ».
L’héritage « orthographique » de Compiègne a peut-être un lien avec le nom de l’unique librairie indépendante de la ville : la librairie des Signes. Camille Defourny, sa propriétaire depuis 2016, a quant à elle une tout autre explication. Elle vous en dit plus dans cet épisode.
Camille nous partage sa passion pour le métier de libraire, qu’elle a immédiatement adopté. Camille est un personnage haut en couleurs, entier. Camille c’est quelqu’un qui, au milieu de notre échange, dit sourire pour dire souvenir (quel merveilleux lapsus), cherche le mot juste pour dire les choses sans fard et qui assume ne pas avoir réponse à tout. Camille a fait ses armes en Hongrie, il y a des années, en devenant propriétaire avec sa sœur à seulement 23 ans de la librairie de l’Institut français de Budapest. Cela fait bientôt 5 ans qu’elle a repris la Librairie des Signes.
Ça change quoi d’être libraire à Budapest, Paris ou Compiègne ? D’être propriétaire, gestionnaire ou salarié ? Comment on en vient à reprendre une librairie de 400 m2 dans une ville de 100 000 habitants ? A quoi s’attache-t-on pour la faire avancer ?